A Tunis, avenue Bourguiba, haut lieu de la révolution tunisienne, ils étaient environ 300 à manifester contre la venue de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.
Ce manifestant explique que “les Etats-Unis n‘élèvent pas la voix pour défendre les Libyens, qu’ils laissent Kadhafi tuer son peuple. Et maintenant qu’ils ne parlent plus du Bahreïn. Ils veulent nous voler la révolution. Les Américains ne font jamais de cadeau aux peuples.”
La chef de la diplomatie américaine doit rencontrer les autorités intérimaires tunisiennes pour les encourager à ne pas dévier de leurs engagements démocratiques. Elle vient de passer deux jours au Caire, en Egypte, chargée de la même mission.
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